Il y a en Terre Sainte une trentaine d’établissements scolaires en lien avec ceux de l’Enseignement catholique en France. L’enseignement des langues y oscille entre un contexte éducatif solide et traditionnel, et le désir des professeurs et élèves d’intégrer des méthodes qui sortent de l’ordinaire.
L’éducation d’aujourd’hui est un système rigoureux d’où les étudiants sortent bourrés d’informations théoriques, mais peu réellement utiles dans la pratique.
Suivre des programmes inspirés par les pays voisins n’a pas rendu service aux étudiants dans ce qu’ils souhaitent apprendre. Que ce soit en sciences humaines ou scientifiques, cela suscite rarement leur curiosité et les éloignent de ce qu’ils souhaitent apprendre.
Bien que la technologie soit entrée dans le domaine de l’éducation, la liberté d’éducation reste limitée et quelque peu éloignée de ce qui se passe réellement dans la société. Cela vaut également pour l’apprentissage des langues étrangères en Terre Sainte. Les élèves ne réalisent pas l’importance de cette langue car elle est encore enseignée entre les pages de livres et n’a pas dévié du contexte de la grammaire, du vocabulaire et des exercices fastidieux. Par conséquent, il pourrait être utile de revoir la méthodologie de l’enseignement des langues et de les relier dans le contexte de la société.
Les élèves apprennent la culture des langues étrangères, mais ne l’expérimentent que passivement, comme le spectateur d’une série. Il faudrait donc que les enseignants s’écartent de leur enseignement habituel et se préparent des activités efficaces et dynamiques qui incitent les élèves à s’intégrer dans la nouvelle langue et à mieux la stabiliser avec eux. Le problème des professeurs de langue peut être le manque de patience à atteindre un bon niveau linguistique chez les élèves. La maîtrise de la langue nécessite du temps, en insistant sur de bonnes pratiques et interagissant quotidiennement avec les outils utiles tels l’écoute, la lecture ou bien en regardant des programmes vidéos, selon les goûts de l’apprenant.
« La question reste de savoir si les enseignants ont le courage de changer les pratiques éducatives auxquelles ils sont habitués depuis si longtemps et s’ils ont la motivation et la patience d’utiliser de nouveaux outils dans les contraintes institutionnelles qu’ils traversent.r des choix. »
Une autre frustration qui peut diminuer le courage des professeurs de langues étrangères est leur désir que tous les élèves d’une même classe aient le même niveau de langue, ce qui est irréaliste. Le respect des capacités de chacun est indispensable. Il y a ceux qui créent dans la langue et d’autres qui sont limités par leur motivation et leur besoin de l’utiliser. Mais la question reste de savoir si les enseignants ont le courage de changer les pratiques éducatives auxquelles ils sont habitués depuis si longtemps et s’ils ont la motivation et la patience d’utiliser de nouveaux outils dans les contraintes institutionnelles qu’ils traversent.