Nous sommes des êtres de chair, et nous ne pouvons pas vivre sans images ; et dès que nous sommes en face d’autrui, dans une position parentale ou éducatrice, nous risquons d’engager la relation en fonction de l’image que nous nous faisons de lui. Le contenu de la loi n’est que l’explicitation de ce mystérieux « nous » sans image qui préside à la « formation » de l’homme : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance… Mâle et femelle il les créa ».
La dimension spirituelle de l’éducation, Christoph THEOBALD sj, Revue Projet, 2003